21 leçons pour le XXIe siècle, de Yuval Noah Harari

Alors que ses précédents best-sellers, Sapiens et Homo Deus, couvraient respectivement le passé et le futur, son nouveau livre traite du présent. L’astuce pour mettre fin à nos angoisses, suggère-t-il, est de ne pas cesser de s’inquiéter. Il s’agit de savoir quelles sont les choses dont il faut s’inquiéter et à quel point il faut s’en préoccuper. Comme Yuval Noah Harari l’écrit dans son introduction : « Quels sont les plus grands défis et les changements les plus importants d’aujourd’hui ? À quoi devrions-nous prêter attention ? Que devrions-nous enseigner à nos enfants ?

Les 21 leçons sont contenues dans 21 chapitres, chacun sur un sujet différent. Le premier chapitre porte sur les désillusions, principalement celles liées au programme libéral. Yuval Harari se demande si l’évolution actuelle vers le nationalisme marque le début de la fin du libéralisme. L’un des problèmes est la perte d’emplois au profit de l’intelligence artificielle. Harari évoque les types d’emplois qui seront probablement perdus, mais des travailleurs hautement qualifiés pourraient alors trouver de nouveaux emplois dans ce domaine.
Le thème principal du livre est que nous sommes à la confluence de deux révolutions majeures : la biologie et l’informatique. Harari jette un regard unique sur les domaines dans lesquels l’intelligence artificielle pourrait amener l’humanité et sur les décisions qu’elle pourrait prendre pour nous. Ces décisions enlèveraient-elles quelque chose à « l’être humain » ? La distinction est faite entre l’intelligence et la conscience ; elles ne sont pas identiques, bien que les gens aient tendance à les confondre. La conscience développe des sentiments, ce qui fait défaut aux machines intelligentes. L’intelligence artificielle pourrait en fait analyser les sentiments, sans avoir elle-même de sentiments.


très bon état